Résidence alternée

Publié le 24 Octobre 2013

Épouser une femme jeune, beaucoup plus jeune que soi n'a pas que des avantages !

Il arrive un moment où les choses se compliquent. Je vous entends glousser !

Combien pensent que c'est bien fait pour le vieux qui se 'tape' une jeune ?

Plein et tout simplement parce qu'ils sont jaloux !

Le regard masculin se porte volontiers sur la jeunesse. On pourra disserter sur le côté rassurant voire paternel de l'homme 'mûr'. Du temps de la bourgeoisie rayonnante combien de femmes se promenaient au bras de leur ''oncle'' ? Pourquoi Napoléon, dans son code Civil, a-t-il voulu que la femme n'hérite pas de son époux ? Pourquoi parlait-on alors du '' bouillon d'onze heures'' et tant qu'on y est pourquoi les hommes sont-ils toujours fertiles alors que la fécondité des femmes est limitée dans le temps ? Autant de questionnements sur lesquels vous avez peut-être déjà votre avis ou sur lesquels Google vous sera peut-être utile c'est plus sympa que le dico. Bref je crois que ce phénomène est de tous les temps.

Mais j'ai l'air de me justifier et ce n'est pas là mon propos.

Une femme jeune veut un enfant pour concrétiser son amour, si si très souvent ! Si l'homme (souvent déjà Papa) y consent, alors l'enfant parait. En ce qui me concerne cela a été génial. Très grande complicité avec ce petit bout de femme, ma 3iéme fille !

Mais la mère a décidé de continuer sa vie ailleurs...et d'emmener ''son enfant'' !

Je m'étais fait à l'idée qu'une femme jeune, une fois qu'elle se sent établie, veuille prendre son envol. C'est si facile d'oublier qui fait bouillir la marmite et de suivre le bellâtre qui vous trouve si épanouie. Bref je savais que ce serait un peu comme dans la chèvre de monsieur Seguin : douloureux mais inéluctable.

Bien sûr, dans le passé, j'avais déjà divorcé. Le mariage a été créé alors que l'espérance de vie était de 40 ans. Je n'en gardais pas un bon souvenir mais finalement le sentiment d'une page définitivement tournée.

 

Là, d'entrée, tout a été violent : garde de l'enfant, prestation compensatoire exorbitante pour 4 ans de mariage et pension alimentaire au titre du devoir de secours du tiers de mes revenus. Le coup de massue puissance 10 !

Et là, il faut se rendre à une évidence : le juge fait ce qu'il veut !

On pourrait penser qu'il va faire preuve de bon sens, qu'il va lire le dossier. Que nenni !

Comme chaque partie est persuadée de son bon droit il y a forcément un déçu, certes.

Mais ce que vous ne savez pas c'est que si l'avocat de la partie adverse veut se 'payer' votre avocat, si le juge ne peut pas voir votre avocat ou si le juge a personnellement des problèmes, le jugement peut s'apparenter à la roulette russe.

Un juge est censé appliquer la loi mais il a une large autonomie de lecture et d’appréciation. Il juge au nom de la République et n'est donc pas personnellement responsable ! Et puis la partie qui n'est pas contente de son jugement peut faire appel. Mais si vous contestez son jugement il ne faut pas vous attendre à vous attirer ses faveurs dans le futur : susceptible le juge !

Bref si vous tombez dans un tribunal de province où l'on règle ses conflits personnels sur le dos du justiciable l'avenir peut s’assombrir d'un seul coup !

Pour résumer en quelques mots, en fonction du juge - qui peut changer si la procédure est longue- j'ai pu constater que le rapport peut être de 4 dans l'appréciation financière du dossier ! Quand à la résidence de l'enfant les 2 juges peuvent avoir des avis diamétralement opposés ! Où est la Justice dans tout cela ?

Voilà ce que dit un juge américain ( juge principal Hood ) : «le principe de l'intérêt de l'enfant peut facilement être posé, mais son application dans un cas précis est une des charges les plus lourdes qui puissent être confiées à un juge.../... Il se rend compte qu'un autre juge, tout aussi compétent et tout aussi consciencieux, pourrait prendre une autre décision sur la base des mêmes données.».

Cela laisse rêveur, non ?

 

Trois années de procédures ont abouti au débouté de madame au motif qu'il n'y avait absolument rien à me reprocher, au contraire ! Et après ?

J'ai le sentiment d'avoir assisté à une mauvaise pièce de théâtre dont je payais chaque acte. Les acteurs, juge et avocats, me surprenaient à chaque fois par leur jeu de bouffons en total décalage avec la réalité. Surréaliste je vous dis mais très pragmatique dans l'application du jugement dument explicité dans un langage abscons à souhait.

J'ai même eu le cas d'une décision - en ma faveur, du moins le croyais-je- qu'aucun huissier de justice ne s'est senti en mesure de faire appliquer !

Quid de ma fille que j'ai été condamné à ne voir que 4 jours par mois ?

Les ''mamans'' peuvent-elles s'imaginer un instant subir la même peine ???

Quid du remboursement de la pension alimentaire perçue par madame simplement parce qu'elle l’avait demandée ?

Quid du surendettement dans lequel cette affaire m'a amené ?

En somme, quid de la réparation de l’injustice que le premier juge a commise aux dépends de ma fille et aux miens ?

Le système ''fonctionne'' et on vous expliquera qu'on vous comprend mais que c'est comme ça. Je ne cautionne pas mais je comprends les types qui décrochent le fusil !

Les chiffres sont là et ne semblent contestés par personne. Dans 80% des cas l’enfant en bas âge est confié à la mère quoiqu'elle fasse ! Seuls 17% des pères réclament la garde de l'enfant. Certains couples - sans doute les plus intelligents - proposent au juge une résidence alternée. Et dans 80% des cas le juge refuse dans ''l'intérêt supérieur de l'enfant''. Les juges sont formatés; c'est clair. Et ce ne sont pas les femmes au pouvoir qui confondent politique et féminisme qui arrangent les choses. Mais les sénateurs ont fait passer un amendement qu'elles ont du mal à digérer. Il est question que la résidence alternée soit la règle dans un divorce. C'est quant même coquet de savoir que c'est aussi le cas en Italie où le divorce n'est pas si vieux que ça !

Il y a des femmes qui prennent la défense de ceux que l'on nomme les Papas poules.

Elles sont peu entendues.

Comment expliquez-vous qu'un homme refasse sa vie - nouvelle femme, nouvel enfant - et ne se préoccupe plus de sa précédente progéniture ???

Ce n'est pas mon cas puisque je me suis toujours battu pour élever mes filles mais je les comprends tous ces hommes : ils jettent le bébé avec l'eau du bain.

Quoiqu'ils fassent ils ont toujours tort, ils ne sont bons qu'à payer. Alors ils paient et tournent la page.

Tant pis pour le gosse; un de plus qui aura du mal à se sortir des jupes de sa mère ?

Ils sont nombreux les articles qui parlent de ce sujet sur la toile mais là j'ai trouvé un lien TRÈS intéressant sur le sujet et qui me conforte dans mon analyse.

Je vous invite à y jeter un coup d’œil !

 

PS : à lire aussi sur Wikipédia

 

 

 

Rédigé par hl_66

Publié dans #Réflexion

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